CE A QUOI NOUS TENONS
titre provisoire

Dans cette performance vocale et acrobatique, nous souhaitons réinventer un langage, des manières, des corporalités du féminin. Par nos chants, nous investissons des répertoires éclectiques pour faire apparaître des couleurs, des dynamiques, des espaces sonores qui nous sont propres et non pas ceux qui sont si souvent imposés aux femmes. Par nos corps, nous dessinons des chorégraphies, des espaces, des aires de sororité ; nous traçons des lignes, des courbes, des formes du quintette au solo.

Chacune prend sa place dans cette choralité. Le collectif n'annule pas l'individualité : il lui permet de s'épanouir et de déployer sa force et son envergure. Nous souhaitons prendre soin de notre espace commun, de notre "bande de femmes" ; toujours chercher comment travailler de concert, s'entraider, se soutenir, s'unir, oser, risquer et rater ensemble.

 

Alors oui, pourquoi vouloir remuer nos bras, délier nos langues, ouvrir nos voix ? Nous partons à l'aventure main dans la main. Nous ouvrons les portes fermées en quête de trésors d'invention, à l'exploration de tous nos possibles.

 

Nous existons dans le lieu qui nous accueille ; nous nous lovons au creux du trapèze et de sa hauteur dans des horizons multiples - voûte d'un édifice, au milieu de tours d'immeubles, une plaine d'Aubrac. Ces décors variés abritent notre cycle musical et acrobatique. Meredith Monk, Robert Schumann, John Cage, Jukka Linkola, Francis Poulenc sont nos complices et structurent notre recherche.

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Cette nouvelle création est co-produite par le Festival Graines de rue, la ville de Montmorillon, Lacaze aux sottises et la ville de Lagord en partenariat avec le CNAREP. Nous sommes soutenues et co-produites par l'Oara pour notre parcours de résidence Hors les murs.